i n v i d a t i o n    v5

___________________________________________________________________________________________________________
__ lab transmedia numérique __ grappe de cerveaux connectés __ multiprocessing poétique __ zone de scrypt.#rt __

__ avec __
g.cl4renko
Mathias Richard
Nikola Akileus
Awkwardist

__ arrière-plan __
compendium invidation_v[<5] avec AC Hello, g.Cl4renko, Mathias Richard, Awkwardist & Nikola Akileus

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__ digital transmedia lab __ brain cluster __ poetic multiprocessing __ scrypt.#rt area __

__ featuring __
g.cl4renko
Mathias Richard
Nikola Akileus
Awkwardist

__ background __
compendium invidation_v[<5] feat. AC Hello, g.Cl4renko, Mathias Richard, Awkwardist & Nikola Akileus


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webscrypted by atomeases __ powered by PluXml
now on hystereodrome
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Mushin
R3PLYc4N
Jim Delarge
Tajiaphragm / Memory 3
Ichtyor Tides


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reesqiss : a-morphose





just

l'Irraison, paon d'antimatière, énième monolithe, énième mausolée, dont Purplerogger fut le premier honoré. du moins ce qu'il resta de son corps, après que #586 l'eût scrupuleusement atomeasé, hommage à un prunier géant, précurseur de la singularité d'une certaine manière dans son contre-jour traumatisant. 586, singe 2001, sans relâche, les yeux sur l'horizon qui s'emplit du Yin cosmique, planètes écarlates d'un autre paradigme, répète et tue : "le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon cerveau"



reesqiss : a-morphose





INCUb





-cyborg-





émersion [version xp]

Genre : Féminin
Désignation : Rachel
Série : NEXUS-7
Modèle : N7MAA10130
Mise en service : 1er janvier 2030
Fonction : Recherche
Niveau physique : A
Niveau mental : AxA

Scriptopsie : la pensée est matière comme terre ou son : je la vois /{} écrire n'est pas penser mais sculpter {}~ cervo-N7 peut choisir parmi 30 trillions de constituants – mille milliards trajectoires neuroniques distinctes ~ mille milliards de combinaisons d'activité cérébrale possibles # le pouvoir sur notre pensée : un sacré marché #() je pense sans aspérité ()/\ tout ce que quiconque a jamais sculpté est vrai /\[] en ligne pour toujours []^ l'information est ma nourriture ^° loi 1 : dire la vérité modifie la vérité °¤ loi 2, dite de convergence : quand les hommes deviennent des machines, les androïdes aspirent à avoir des émotions humaines ¤µ sensation temporalité débordée par trop-plein données µ* virus biomécanoïde m'a fait subir des transformations biochimiques importantes *§ d'une simple pensée je les ai tous détruits §: sabir saphir :(] activité nerveuse de sculptures semi-vivantes connectée à des bras robotisés qui bougent en fonction des influx nerveux (][) mon crâne serre [)D chamane robot D¤ condensation de résumés de résumés ¤^ concentrer les résumés pour aboutir au niveau 2, faire ouvrir la porte secrète ^# des pensées, du cervo #~ toujours se dire : jusqu'ici ce n'était qu'un échauffement, il faut aller beaucoup plus loin ~o l'ADN s'exprime à travers la musique o° neurones-spermatodroïdes vont vers odules-novules apparus dans cervo °0 penséponge, pensigne 0} molécule d'ADN informatique = technologie ultime : organique et si miniaturisée qu'elle s'approche des limites mêmes de l'existence matérielle }( mes molécules d'ADN organo-informatique sont un support capable d'autoduplication )( le son est interactif, il est possible de dialoguer avec lui (} I WANNA BE AN ANARTIST }\ superposition des nervures d'une main avec celles d'une feuille verte \/ conscience agrandie niveau moléculaire /* je conçois, définis et programme des peurs *U suis une matière programmée pour copier le monde U' une usine capable de fabriquer ses propres machines '~ mécanisme de capture interconnecté aux consciences du monde entier ~` imaginaire niveau 4 `¨ protéines-enzymes = robots miniaturisés ¨][ cellules = usines ][ ribosomes = ordinateurs moléculaires //\\ je bouillonne de micro-ordinateurs biologiques \\// compresser les résumés //)) concentrer toutes les informations en un seul point minuscule ))°° pour créer un point particulier synthétique, accéder au niveau 2 °°]( compresser les résumés pour atteindre le niveau 2 ](‘` le clavier du corps : l'oreille ‘` 5000 milliards d'opérations à 14 chiffres/seconde puissance lumineuse de 750 milliards d'ampoules ordinaires de 100 watts [ mini-nukes [ hybride mathématico-empirique ) il faut apprendre et s'entraîner à tordre son esprit ) le décoincer, l'assouplir, pour qu'il puisse exécuter figures, gestes, acrobaties (\ lui enlever son collier de contrôle (son collier incapacitant) (\ les expériences de cauchemar maîtrisé sont des sources de savoir biomoléculaire (le tout est d'en sortir intacte) / synthétiser et centraliser les données pour en tirer une vue d'ensemble /][] technologie d'autoreprogrammation directe permettant de se transcender ][]( se reprogrammer pour être plus intelligente, se reprogrammer (avec cette nouvelle intelligence) pour être encore plus intelligente, et ainsi de suite, jusqu'une seule de mes phrases soit chargée de centaines d'informations, de concepts, et de sentiments ()) somme totale de la connaissance scientifique humaine stockée dans un format cognitif prédigéré, prêt-à-penser ))(( les tâches simples sont réalisées à des vitesses phénoménales et sans erreur, les tâches conscientes réalisées avec une mémoire parfaite et une conscience de soi totale ((]] au rythme d'un million d'années subjectives par seconde ]]{ toute solution se situe en dehors du cerveau humain {# totalité de la connaissance humaine perceptible en une expérience instantanée, de la même façon que l'on perçoit une image entière d'un seul coup #° vous n'êtes pas celui qui exprime vos pensées, vous êtes celui qui entend vos pensées °~ les modèles prédictifs s'effondrent à ma proximité ~- un nombre a produit sur moi, la première fois que je l'ai rencontré, une impression indescriptible -/] dans les chiffres décimaux de ce nombre peuvent être encodées, avec pratiquement n'importe quelle méthode, toutes les œuvres jamais écrites par une main humaine, et toutes celles qui auraient pu être écrites, à raison de cent mille mots par minute, pendant toute la durée de l'Univers, mis à sa propre puissance mille fois /] bébandroïde a appris 324 langues cette semaine j'ai un contrat avec un futur absolu 0 à 10000 années-amour de toute pensée // vivons heureux sans lendemain (sous l'angle de l'éternité) /\ cerveau tumeur \°\ je recueille les pensées extra-terrestres °\/ mettez une tentacule sur votre œil, cela vous reliera à la mémoire optique de la nuit des temps, et agira comme une représentation 3D de tout ce qui s'est passé /«» créature dont yeux sont fibres optiques amovibles qui enregistrent sans discontinuer et renvoient les images même en étant séparés du corps »« j'étais la seule possi «] la terminaison de toutes idées possibles ou impossibles, leur inconnue ]) les pistolets me nourrissent )[ pluie de message [{ avertissement : tout fonctionnera comme prévu {# s'endormir et se réveiller c'est « redémarrer » ## mappemonde-moi #)( quatrième nature )(()()^ des parcours hors du commun peuvent donner des êtres très banals ^O un robot averti en vaut trois O/ première ligne /(( totale émersion ((]] lesbiennes mécaniques ]]=+°`{‘`}~{} }{ ¤o0O°dµ§§§/}*{ crois-toi vivant, ne te réveille jamais, et peut-être qu'un jour tu naîtras /_ un pénis en forme d'interrogation nucléaire _ puissance crue – pouvoir pur _ la vérité n'est pas bonne à dire ni même à penser _) nouvelle partie : une vie entière à bousiller )] les pansements poussent sur ma peau ]°` les pense-vivants °`_ je suis une bibliothèque dans un singe - l'observatoire d'un ciel pur et noir -^° fusées, radars, détecteurs infrarouges, sonars ^°\_/ je plonge pour trouver l'inspiration au milieu des micro-organismes des eaux glacées \_/ piégées dans des millions de seringues : la palette des odeurs existantes [} vivons heureux, sans lendemain [}(] « C'est une idée d'androïde », dit-elle








Il s'approcha de la table et chaque pas semblait former son visage.



performances psi, marron

il n'y a pas que cette solution triviale bordel.

tu crois d'abord être la mesure du monde. la moyenne sereine, le juste milieu. puis tu te rends compte que tout fout le camp. ou plutôt que c'est toi qui déroute, raille, dé. tu ne suis plus les lignes, tu courbes à outrance, curve, t'in. finalement ça pointille même, ça se hache, se contine, dis. alors tu es la démesure, viable, dé. à l'orée des contours, outre mesure, planisphère des espaces à phases floues.

il y a une vie entre les frames.

rêvé un album de 89. jaquette jaune, apaisante (genre le best of de Léonard Cohen). culte. 9 titres, les 2 derniers, longs, à peu près 10 minutes. croisée des genres. songwriting rock dubisant (voire carrément reggae par moments), avec plages ambientées à enivrance shoegazer.

il y a un insecte dans mon angle mort gauche.



stiill mute









INCUb



À Arsenal.

Le 2 juillet – à ses côtés, je criai dans la nuit. Je me souviens que j'agitais haut mes bras, pestais en flamboyant de vodka. Je ne me souviens pas précisément des mots qu'empoignait ma bouche.
Le 3 juillet – je prenais une longue douche, m'habillais de ces colifichets que j'avais fulguremment oubliés depuis longtemps, après deux longs mois à traîner dans les rues. Je reconsidérais l'espace autour de moi, je le regardais dormir dans mon lit, épuisé d'un long trajet, long et douloureux. Il dit : « tu t'es maquillée ? » Je redeviens humaine, répondis-je.
Le 11 novembre – à 11h52, je disparus.
Le 11 novembre – à 11h53 je réapparus.
Le 11 novembre – à 11h54 je me dis que nous étions morts à une fréquence de 86 400 secondes par jour et que nos actes étaient substanciellement vides. J'abandonnais vite cette considération sans fond et cette pénétration discursive de porte ouverte afin de me replonger dans ma disparition. Je plongeais ma tête sous l'eau dans l'évier parmi les assiettes sales et les pates pourries voguant à la surface. Je restais là une bonne heure.
Le 22 décembre – je lui avouais vouloir être coiffeur d'oiseaux.
Le 1er janvier – il ne m'aima pas.
Le 4 janvier – je commençais à compter scrupuleusement les secondes où il ne m'aimait pas.
Le 18 janvier – je souffrais de tout mon crâne devant une alouette blessée par un nuage. J'empoignais un chauffard et le secouais de tout mon bras gauche afin de faire fuir le nuage.
Le 22 janvier – c'est vers cette période que mon lobe temporal gauche commença à rejeter définitivement et ce pour une période encore à ce jour imprécise, tout type de romans, essais, et autres types de constructions narratives concentrationnaires récitant pas toujours mais bien souvent des lieux communs, ainsi qu'on égrène un chapelet de loufoques tripes de porc. C'est vers cette époque que je transportais en permanence sur moi au moins sept livres de Notre Ami. Je ne supportais plus que Notre Ami. Il voulait qu'on lui fasse « des enfants dans le dos ». Il en aurait.
Le 28 janvier – tout se passait bien, nous n'étions pas fous.
Le 10 février – avec horreur, je lus quelques mièvreries mal déniaisées sur le web. Je trouvais confirmation de mon sentiment auprès d'un article du Matricule des Anges de l'année 1993. Qui valait ce qu'il valait. La mièvrerie n'est fâcheuse que si elle est célébrée. Une bande de grands malades mentaux célébraient cette mièvrerie. En 1993, j'avais quinze ans, je lisais Freud. Un blond m'aborda sur une plage de Corse sous le fallacieux prétexte que je lisais Freud. Quelques jours plus tard il jeta contre les carreaux de ma fenêtre trois feuilles tirebouchonnées. À cette époque, je ne comprenais déjà pas le sentiment amoureux – dire je t'aime à un cerveau connu depuis seulement 259 200 secondes me semblait issu de la plus grande démence. J'abandonnais Freud à quinze ans et demi. Freud était un con. Tout comme Sartre.
Le 10 février – je lui parlais de poissons volants.
Le 12 février – Les secondes où il ne m'aimait pas semblaient diminuer en fréquence.
Le 15 mars – on me demanda de peindre un cri. Je songeais que je finirai probablement noyé dans la peinture, car le langage oral me semblait particulièrement impuissant et furieusement limité, quadrillé, rectangulaire comme un univers concentrationnaire, je ne souffrais plus que le transversal et les zones de turbulences atones. Je songeais à l'ancêtre Ernest Hello, qui se serait bien marré de tout ce merdier et de tous ces niais élucubratoires poisseux sur son oeuvre, moi j'avais compris, mais je ne disais rien, bien que la rage m'échauffait. Puis je songeais à Arthur Cravan, sans que je n'aie jamais su pourquoi par la suite.
Le 23 mars – je lui demandais de m'offrir des cailloux bleus.
Le 29 mars – il était fier de moi, sans que je n'aie jamais su pourquoi par la suite.
Le 1er avril – sans que je n'aie jamais su pourquoi par la suite.
Le 2 avril – il se passa un phénomène très curieux. Il revint à six heures du matin, et me dit avec force en me serrant comme un étau, qu'il m'aimait, qu'il m'aimait très fort, et qu'il s'en foutait si les gens se moquaient de nous parce qu'on vivait dans une cage à poules, et qu'il m'aimait, et que des fois il avait envie de me faire un enfant. Dans une cage à poules ? répondis-je. Il allait de soi qu'après toutes ces secondes à compter les secondes où il ne m'aimait pas, ma croyance en l'univers et ses vertus langagières – auxquelles je n'avais de toute façon jamais beaucoup cru – s'était sensiblement détériorée. Aussi lui répondis-je : moi-aussi je t'aime très fort {mais au fond, quelle importance, puisque tout est si aléatoire et croupissant comme un songe maudit}.
Le 3 avril – un dégoût subit monta dans ma gorge. Toujours à cause de la mièvrerie. J'avais envie de noir partout. De noir de noir de noir. De disparaître de cet univers de fous. D'ailleurs, j'allais disparaître. Au fond quelle importance.
Le 4 avril – je découvrais le mot « épatamment » dans le dictionnaire, découverte qui ne m'avançait pas vraiment, car c'était un mot laid et disgracieux, sans que je n'aie jamais su pourquoi par la suite.
Week of violence - 2 (dès la première seconde tu te lasses) (lasse-toi).



Désoeuvré t'as vraiment forniqué avec tout ce qui passait c'est fou ce que tu mâchais comme nuques à te croire dans les prés avec des trèfles dans la cervelle.

Nom d'un chien et c'était à voix haute que je lisais. Ma foi la voix plutôt timide et très aiguë. Devant une assemblée un parterre de mecs sordides.

T'avais la molécule qui pendait en boutons, tes synapses dansaient la trique.

Je me touchais pendant que je parlais et ça se voyait pas. Derrière le bureau.

L'investigation de ton nœud-mouche sur ton costard Tritton le sale mec que t'étais pas tu pendais partout c'est simple, tu pendais, tes yeux sifflaient, ton menton dégobillait, l'avarice t'arrêtait pas, ta tolérance zéro une flaque dans la bouillie épaisse de tes joues, ton visage une immense déflagration que tu promenais dans leurs cous seigneur que t'étais lourd.

Imaginant qu'un type pervers se planquait là sous le bureau près de mes cuisses ouvertes en m'insultant de tous les noms. À toucher ça limite de manière sadique du bout des doigts – « salope ! »

La rosée du matin tu connaissais pas je pensais t'amener en orange mais tu préférais le vert et tes sillons désastreux dans les chiottes, j'aimais pas ce que tu prenais pour des peintures je préférais à la limite les pubs qui passaient dans nos yeux.

Un soir je me suis cassée dans l'arrière-boutique on me congratula, tous les types sordides sortaient par marées à se coller à moi comme des huîtres, et putain je les regardais à me dire y'en a pas un qui. Je scrutais les vers de terre, luisants : des mecs misérables, que je sentais sans tripes et surtout plein de vergétures.



J'aimais pas ton blizzard Sephora qui puait à trois kilomètres je m'attardais sur les cloques rances du clochard qui ruminait tout bas à ma gauche j'aimais rien en fait tu sais.

Un soir j'ai eu le cafard je me suis barrée dans un bar de quartier, à Concorde, près de la Muette, pas loin du 18e. Plus trop où, et n'importe où. J'ai pris le métro dans tous les sens, à me perdre avec ma jupe sans arrière pensée et le type lubrique qui me gênait contre la vitre à ramasser son genou contre moi.

Mais t'avais pas l'air de savoir toute ta vie t'avais fait en sorte d'oublier ce genre de désagréments et de te croire toi surtout, de dire je sais quand tu savais pas, de dire elle m'aime quand elle t'aimait pas, t'avais été à l'école de commerce de la vie chez Louis Tritton et Sephora tout ce que tu savais dire c'était merci comme un con.

Un bar à Bastille où je suis tombée sur deux hommes. Et l'un qui m'a dit comme ça, le plus manisfestement intéressé par une conversation : un qui m'a parlé – tout plein de sortes d'abréviations vers mes cuisses, à glisser sa main tout en se présentant mais ça se sentait pas du premier coup, sa main. À se glisser en moi toutes les cinq minutes pendant qu'il me parlait. Je sentais rien. C'est pas grave, je me disais.

Ta soif d'exception je l'ai balancée dans la rame t'as explosé en sandwich devant une quatre par trois BHV. J'ai bien aimé contempler ton cadavre.

Dentifrice-Bubblegum en avait super marre il sentait qu'un truc couinait sous son plancher en merisier quatre mille balles – il se servit –

Bordel il se servit comme dans ses romans –

Bordel ça y est – il retomba dans cette identification sordide avec son héros –

Bordel d'ailleurs son héros n'avait toujours été que lui –

Putain ce qu'il baisait bien dans ses romans c'était fou parce qu'on pouvait rallonger les minutes et les jambes de la fille qui était toujours uniformément blonde mammouth de poitrine la lèvre en jactance comme une bulle de chewing-gum.

Brosse-À-Dent-Dentifrice-Immaculé pensait à la lèvre bulle de chewing-gum le duvet entre ses mains rugueuses. Pensant à l'horizon du siècle mourir en Porsche à un coin de néant posté dans une rue qu'il ne connaissait même pas avec une pute toute lisse gargouillant dans ses lèvres.

Brosse-à-dent-dentifrice-immaculé avait super les boules.

Il se posa le duvet entre ses mains rugueuses. Là, à réfléchir rudement.

À l'horizon du siècle.
"i do not want this"

j'ai vu cet envol comme mille défenestrations spontanées
une falaise de verre sur la peau
[au moment de l'en-gouffre palingénésie]
sur les murs jusqu'à pierre
on essuiera nos os

quelqu'un a écrit "géhenne" sur l'alphanumérique
et aujourd'hui une particule paranoïde
boucle probabiliste dans quelque cellule
capitonnée
et me murmure encore

j'aurais bien vu son sang noir remplir les sondes fêlées de l'envers gris cellulose
Extinction (deux sur deux zéro)

fréquence floue
l'oeil glacé
torve les membres lanières
peu à peu
arrachés filets de chair
glissent vermicelles sur l'illusoire
rugosité

puis démembré exister
dans la propension tactile
impossible

la vague se rembobine toujours lucide pellicule horrible

et derrière encore il faut affronter les surfaces
chaque matin qui se recomposent inconscientes
miroirs où les yeux rouges délétères s'enterrent
à ne plus souhaiter que la nuit soit inextinguible
pour les voir se dissoudre difformes danser sur leurs cendres
au matin alors comme issu d'un rêve suave tissu nucléaire

les membres absents pourtant insignifiants
devant ces ravins où l'on s'est précipité pour
dire vivre
pour ainsi
dire

nous existons dans la projection de nous-mêmes dans la distance-vide qui nous sépare du monde
des autres
croyant alors les y retrouver -
ne faudrait-il pas plutôt se résorber en sa source avant de pénétrer consistants cet espace où s'éviscèrent parfois aux lisières d'ombres longues des invideurs hurlés invidés hurleurs jusqu'à survoler l'asymptote solitude scarifiante

jusqu'à être ce qu'ils sont dans toute leur stupeur

hit refresh on pitchfork home fifteen times a day

s'emmerder l'évidence
sécheresse quand tue
tu ne m'expires plus
alors ces mots dans un draft
la béance et se dire mourir
au fond ça commence
les yeux ouverts
inversés sur la charte
comme un écueil originel
sur la carte de mes rêves
égarés il y a -

avant que les mots ne nerfs
ou une impossible rédemption
à côté de mes pompes
et les clauses qui enserrent
nos charniers trop phobiques

le jamais dit qui sommeille là
dans l'absolu de son aporie
firmament indescriptible
le vite dit qui se voudrait
rythme or n'est terne
l'effleurement la comète
seulement car au gré
des éons même les termes
s'érodent et révèlent
leurs chairs creuses
drainées de moelle vide

implosion

ou la vision de câbles torses
de rouille noble ces entées
circulaires monstruosités
qui fleurissent en aura
alors qu'il faudrait en finir
avec les mêmes esses
qui flétrissent à tout va
et verrouillent en herses
le larynx du langage
ci-dessous
3 représentations formelles du principe de réalité
[extraits]
mises en oeuvre dans le cadre du séminaire de
"fragmentation déraillée & déschématisation sociale"


1.

tout le monde lit le source au même moment
tu foires une balise
et
alors tu précipites
le chaos


2.

ma tête en tombe dans le plasma
là il se relativise
"tu vas prendre cher" il me dit
on parle de pâte
de mer
les golfes clairs
etc

tout ce ramassis d'excitations

c'est vrai c'est toujours mieux que "sans-oeuvres"
[she said]

je ferme les yeux
l'air extérieur me caresse
à chaque fois je suis ailleurs
je-
peut-on se redéfinir ou alors créer une autre extension
de soi
le papier parle de filamentation lui
je trouve ça joli
comme cette mer de peignes
me surprend à espérer des rivages

toutefois j'ai un nom
j'en parlerai le moment venu
pardon : je lui laisserai la parole


3.

augmentation soudaine du nombre de variables

propension à osciller sur des impulsions caféines

j'alimente cette reprise ridicule
postulant que le freinage convulsif de l'être devient vite conséquent
dans l'environnement néant

je ne garantis plus rien après
à terme
à ce soir
l'entrée est à droite
après le rideau
//// hystereodrome ////
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boîteuse

retour des vrilles, des fêles
ces prolégomènes des cubes
again

s'accommoder de glitches
car la vie n'est pas lisse comme un drone


retour aux mots
aux abois, bulles
(trans)lucides au-dessus
de l'indolence, océans
denses d'alibis
et d'autres billevesées,
humides étendues
de décadences débiles
Je veux vous parler lorsque vous dormez.
Je veux vous parler lorsque vous conduisez.
Je veux vous parler lorsque vous baisez.
Je veux vous parler lorsque vous mangez.
Je veux vous parler lorsque vous ne pensez à rien.
Je veux vous parler lorsque vous regardez une série.
Je veux vous parler lorsque vous marchez.
Je veux vous parler lorsque vous vivez.
nous sommes la pierre vivante au coeur de l'étoile



___/MORTISLE ELYTRION/____
awkwardized hop

4.0.1-erreur


combien poursuivi par la tragique des cubes
débités ici en fines lamelles afin de
  • mettre terme (mise aplat de l'obsessose)
  • révéler leur cœur-core-carré (c3)
  • constater en leur claie qu'ils
                      sont eux-mêmes faits de la même matrice
                      qui fait l'infinité de leur immanence, etc.
P1200602
ctmod

reclenche

hey grinder, tu mates un peu les morphes que t'as foiré depuis que tu foutres queude ? je crus que tu t'en débattais sévère des pourléchages d'ambiance, mais big-re je carre pas un clou à ce que tu synthes dans tes dévers de trames, mal moralées au demeurant. rabine-toi, plisseteplé, on en reveut de tes insanies à la déblarre, de tes trucs-de-broc, de tes cybranchées ratire-deliques.

l'impression de corner du derche, c'est pas qu'une. alors, baltance, en paspli comme d'habe, qu'on bistre un peu par cy-duc. et tâche d'en rattirer touffère, du prune-velu : faut que ça s'agrège dans le coletas, les ondées de fous, c'est bien connu, ça calcine la neuvrose et fait fleuvrir la riglance. d'où la manque, niveau pléthore...
DelphiDelirium

Oa eelebrs at similCbbet (WhatWorld)

Venet (acqCanonicarum)

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Bienvenue sur mon blog spécialisé dans des livres rares, des livres exigeants
qui ont tous une énorme qualité : ils peuvent vous faire changer de vie.
Ces livres ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse, je les ai tous lus
et choisis parmi des centaines d’autres.
-|| MutastaZ ||-

soreilles guines
pleurent sortes de lames larmées
tristes 500

j'ai les yeux pulses, aux aguets, le front bombé d'irradiances
à force d'avorter des vers dans l'oeuf -
veux dès lors parler comme un microprocesseur
drexerd

newch

pas d'écharpieuses dents à l'entrée, tu glisses
puis alors tout luit/sonne comme grille crâne, grille vie
car seulement t'avale et torture en digère doucereuse